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Communauté LGBT+ Du Togo

Une organisation non gouvernementale dédiée à la représentation et à la défense des droits des personnes LGBTQ+ au Togo

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15 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Vivre LGBTQ+ à Lomé : entre invisibilité et solidarité

    L’environnement pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et queer (LGBTQ+) à Lomé, au Togo, reste marqué par des contraintes importantes : invisibilité, marginalisation et risque juridique. Pourtant, dans ce contexte, des initiatives locales montrent une mobilisation et une solidarité qui méritent d’être connues. Cet article, pour le blog de LGBT‑TOGO, vise à dresser un panorama honnête de la situation : ce qu’on peut savoir, ce qu’il ne faut pas présumer, et comment s’orienter dans la capitale togolaise pour trouver des contacts ou un espace de confiance. Au Togo, les rapports sexuels entre personnes de même sexe Le contexte légal et social LGBTQ+ Au Togo, les rapports sexuels entre personnes de même sexe sont criminalisés : le code pénal prévoit une peine allant jusqu’à trois ans de prison et des amendes pour « tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe ». En plus de ce cadre légal, la société togolaise reste dans de nombreux cas peu tolérante envers les personnes LGBTQ+ : discriminations, violences verbales ou physiques, rejet familial sont régulièrement signalés. Cette double contrainte — légale et sociale — a des effets concrets : les lieux de rencontre pour la communauté queer sont rarement affichés au grand jour, les activités peuvent être discrètes et les individus prudent·es quant à leur visibilité. Les associations comme repères Dans ce paysage, l’association LGBT-TOGO (anciennement Club des 7 Jours) joue un rôle central. Fondée en 2006 à Lomé autour d’un groupe informel de sept ami·es, elle s’est structurée comme ONG de soutien aux jeunes LGBTQ+ : bien-être social et psychologique, prévention VIH/IST, promotion des droits humains. La communaute LGBT-TOGO est un point de repère fiable pour : obtenir des informations sur les droits, la santé, la vie sociale LGBTQ+ au Togo ; entrer en contact avec des personnes de confiance dans la communauté de Lomé ; participer à des événements culturels ou de sensibilisation. Bien qu’un club de nuit explicitement gay répertorié ne soit pas visible publiquement, ce type de structure associative offre une porte d’entrée précieuse. Vie nocturne, rencontres et précautions Concernant les boîtes de nuit ou bars spécifiquement gay à Lomé : la recherche ne permet pas aujourd’hui d’identifier un lieu ouvertement et officiellement « gay-friendly » et visible comme tel. Les rassemblements sont donc souvent plus discrets et se tiennent via des réseaux privés ou associatifs. Voici quelques conseils pratiques pour une vie sociale LGBTQ+ plus sécurisée à Lomé : Utiliser les réseaux et associations locales comme LGBT-TOGO pour obtenir une orientation fiable. Employer des applications de rencontres populaires, ou des groupes fermés sur les réseaux sociaux, tout en prenant les mesures de prudence habituelles en matière de vie privée. Vérifier l’ambiance du lieu : opter pour des établissements respectueux, éviter d’afficher les signes de l’orientation sexuelle dans des endroits inattendus. Considérer la discrétion comme une stratégie valable plutôt que cherche à se « faire voir » dans un contexte encore peu sécurisé. Être informé·e de ses droits (et des limites) en cas de harcèlement ou violence, et contacter l’association si besoin. Témoignage et protagoniste Parmi les membres de la communauté, on retrouve des personnes comme Alfredo, membre de LGBT-TOGO à Lomé, qui se décrivent comme « un gay à Lomé, fier et engagé ». Ce genre d’engagement communautaire démontre qu’il existe des espaces de soutien et d’entraide : non pas forcément sous forme de grandes boîtes de nuit visibles, mais sous forme de réseaux humains réels, attentifs à la sécurité, à la vie sociale et à la satisfaction des besoins d’une communauté marginalisée. Vers un horizon d’espoir Tourisme LGBTQ+ au Togo Malgré les difficultés, il y a des raisons de croire au développement progressif d’un espace LGBTQ+ plus affirmé au Togo : L’existence même de l’association LGBT-TOGO et son développement témoignent d’une base locale solide. L’attention croissante aux droits humains en Afrique de l’Ouest, et la visibilité internationale des enjeux LGBTQ+, créent des conditions pour de petits progrès. ISDAO La vie LGBTQ+ à Lomé est aujourd’hui un exercice d’équilibre : entre la recherche de convivialité, la nécessité de la discrétion, et l’engagement communautaire. S’il n’existe pas — du moins publiquement — une boîte de nuit gay clairement identifiée, l’existence d’associations comme LGBT-TOGO montre que des espaces existent, et qu’ils peuvent être des points de passage sûrs pour rencontrer, échanger, se soutenir. Pour celles et ceux qui souhaitent se connecter localement : privilégiez les contacts associatifs, les réseaux de confiance, adoptez la vigilance et restez informés de vos droits. Ensemble, la communauté avance. # Liberté #fierté #solidarité.

  • TÉMOIGNAGE DE TCHAGOME D (MEMBRE LGBT-TOGO)

    Chronique rédigée par la Rédaction de LGBT-TOGO Entre la peur et la liberté : histoire d’un amour interdit dans un pays qui se dit en paix. Il y a des pays où l’on naît libre. Et puis, il y a le Togo  — ce petit territoire où la liberté est surveillée, pesée, filtrée, puis confisquée dès qu’elle dépasse le cadre de la conformité.Ici, aimer devient une faute politique, et vivre vrai, une provocation. Tchagome D.  n’a pourtant pas demandé grand-chose. Il voulait aimer, respirer, travailler, être lui-même. Mais dans notre douce République, on préfère les mensonges confortables à la vérité des cœurs. Alors, quand sa famille a découvert qu’il était bisexuel , la fête a tourné au drame. Son oncle, gardien autoproclamé de la morale familiale, a troqué les conseils pour un fusil artisanal — symbole moderne du dialogue à la togolaise. Un tir. Une fuite. Une nuit sans fin. Dans les ruelles de Sokodé, les voisins sont devenus chasseurs. Ceux qui, hier, partageaient son pain, voulaient désormais partager son sang. “Attrapez-le ! Tuez-le !” criaient-ils, comme si la mort pouvait purifier leur peur. Blessé, couvert de coups, Tchagome a survécu à la barbarie de son propre quartier. Mais comment guérir d’un pays ? Au Togo, on n’appelle pas la police — on l’évite. Car quand la loi criminalise ton existence, à qui peux-tu demander justice ? Alors, il a fui. Loin. Trop loin. Jusqu’au Mexique , où il a cru trouver le répit. Mais là encore, le danger a pris d’autres visages — ceux des gangs armés, ceux qui rançonnent les désespérés. La peur changeait de langue, mais pas de forme. Aujourd’hui, Tchagome vit dans l’attente , entre l’espoir d’un asile et la crainte d’un refus. Il ne se dit pas héros, juste un homme fatigué d’avoir à se cacher pour aimer. Il regarde vers l’avenir avec méfiance — car il sait que même loin du Togo, le passé ne s’efface pas. Les cicatrices, elles, traversent les frontières. Et nous, ici, dans l’ombre des interdits, nous portons sa voix. Pas pour pleurer — nous avons déjà trop pleuré — mais pour rappeler au monde que la peur ne construit rien , qu’elle détruit les âmes avant les corps. Tchagome est l’un des nôtres. Et tant qu’un seul membre de notre communauté devra fuir pour exister, le mot “paix”  restera une ironie nationale. ✍️ Chronique rédigée par la Rédaction de LGBT-TOGO , avec amertume, tendresse et lucidité. Car au Togo, l’amour reste un acte de résistance. NOTE DE RÉDACTION: Tchagome D. est membre de LGBT-TOGO depuis mars 2021, où il contribue activement chaque année. Sa participation, son soutien et ses efforts constants pour la cause de notre communauté font de lui l’un des visages les plus engagés de notre lutte silencieuse.Aujourd’hui, bien qu’il vive à l’étranger, nous le portons toujours dans notre cœur et lui adressons notre solidarité pleine et entière.Parce qu’ici, même à distance, la fraternité ne s’expire pas.

  • L’association LGBT-TOGO : un appui continu pour les personnes démunies et persécutées

    En 2025, LGBT-TOGO  intensifie son soutien aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et plus largement LGBTQ+ confrontées à la précarité, aux violences ou à la persécution en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Ce que nous offrons Hébergement d’urgence sécurisé et anonyme Nous disposons d’une nouvelle résidence confidentielle , sûre et discrète, destinée aux personnes déplacées ou en danger immédiat. Accompagnement psychologique dès le premier contact Un premier entretien est proposé dès votre arrivée , suivi d’un soutien continu  assuré par des conseillers formés et des bénévoles. Formation éclair “Vivre et se protéger au Togo” En 16 heures seulement , nous vous transmettons les bases pour renforcer votre sécurité personnelle, connaître vos droits, accéder aux soins et bâtir un plan d’intégration rapide (logement, santé, démarches sociales). Orientation sociale et matérielle Aide à l’accès aux services essentiels, mise en relation avec un réseau de solidarité, et suivi individualisé. Cachette - L'arc-en-ciel N2 Notre approche Confidentialité absolue  : vos informations restent protégées. Accueil inconditionnel  : lesbiennes, gays, personnes bi, trans et non-binaires — vous êtes les bienvenu·e·s . Respect et dignité  : nous avançons à votre rythme , sans jugement. Besoin d’aide maintenant ? Idées suicidaires ou détresse aiguë ? Nos conseillers et bénévoles sont à l’écoute 24 h/24 et 7 j/7 . Écrivez-nous ou appelez-nous immédiatement. En danger immédiat  : contactez sans attendre les services d’urgence  (votre numéro local) et, si possible, alertez une personne de confiance.

  • Prévention du suicide pour les jeunes LGBTQ+ au Togo

    Agissez maintenant pour sauver les services essentiels de prévention du suicide pour les jeunes LGBTQ+ au Togo Anan. K. (Membre) En ce moment, les jeunes LGBTQ+ à travers le pays vivent une crise profonde. Ils sont exposés à des messages de haine et de rejet — non seulement de la part de leurs pairs ou de harceleurs en ligne, mais aussi de la part de leurs voisins, parents, membres de leur propre famille, collègues de travail, forces de l’ordre , et même de journalistes issus des médias officiels . Une rhétorique hostile et dangereuse devient de plus en plus banalisée. Et récemment, nous recevons une forte demande de la part de nos membres — et même de personnes non membres — qui sont persécutées, discriminées. Certains ne souhaitent qu’une chose : vivre une vie normale. Agissez maintenant pour sauver les services essentiels de prévention du suicide pour les jeunes LGBTQ+ au Togo D’autres sont contraints de fuir vers le Bénin (pays voisin). Ce qui nous alarme le plus, c’est que de nombreux messages que nous recevons évoquent le suicide. Si rien n’est fait, les jeunes recevront ce message brutal : « Vos vies ne valent pas la peine d’être sauvées. Vous n’avez aucune importance. » Nous refusons de laisser ce message s’imposer. C’est pourquoi aujourd’hui, nous passons à l’action, prévention du suicide pour les jeunes LGBTQ+ au Togo Ici, à LGBT – TOGO , nous ressentons l’impact de cette crise depuis plus de 27 ans. Les jeunes LGBTQ+ sont quatre fois plus susceptibles de tenter de se suicider  que leurs camarades. Et la situation ne fait qu’empirer. Êtes-vous psychologue, médecin, donateur ou simplement une personne LGBTQ+ avec de l’expérience  ? Aidez-nous. Rejoignez notre équipe aujourd’hui. Une brève formation vous sera donnée, puis vous serez mis en contact avec des personnes en détresse. Parfois, elles veulent juste parler avec quelqu’un. Votre écoute peut représenter un immense espoir Chaque jour, nos conseillers de crise échangent avec des jeunes LGBTQ+ au Togo qui se sentent effrayés, isolés, dépassés. Ils posent des questions que personne, surtout pas un jeune, ne devrait avoir à poser : Est-il sûr d’être moi-même ? Est-ce que je vais m’en sortir ? Est-ce que quelqu’un se soucie de moi ? Comment continuer à vivre dans un monde qui nie jusqu’à mon droit d’exister ? Nous travaillons jour et nuit pour offrir un soutien gratuit, confidentiel et continu, 24h/24, 7j/7. Mais le nombre croissant de demandes met nos ressources à rude épreuve comme jamais auparavant. Ceci est un appel à l’action. Nous devons faire entendre nos voix pour convaincre les autorités de changer de cap. Nous devons mobiliser des fonds cruciaux pour compenser les coupes budgétaires attendues. Mais surtout, nous devons envoyer un message fort à chaque jeune LGBTQ+ : « Ta vie a de la valeur. Tu comptes. » Voici comment vous pouvez aider dès maintenant : 🧡 Faites un don  pour que nous puissions continuer à répondre à chaque appel à l’aide, jour et nuit. 🧡 Partagez cette campagne  et montrez aux jeunes LGBTQ+ de votre entourage qu’ils comptent pour vous. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence pour les jeunes LGBTQ+ — ici au Togo, et partout ailleurs.

  • En tant que femme lesbienne, comment puis-je arrêter ma pratique de la masturbation si je ressens qu'elle devient excessive ou conflictuelle ?

    📢 #SantéMentale  | Chez LGBT-Togo , nous répondons aux questions réelles de notre communauté.Aujourd’hui : Comment une femme lesbienne peut-elle gérer ou réduire la masturbation lorsqu’elle devient source d’inconfort ?  🧠🌈 📝 Lire la réponse de notre psychologue ci-dessous « Bonjour et merci de me faire confiance avec cette question importante. Il est essentiel de comprendre que la masturbation, chez les femmes comme chez les hommes, est un comportement naturel, souvent lié à la découverte de soi, à la réduction du stress ou au soulagement des tensions émotionnelles. Chez beaucoup de personnes, elle ne constitue pas un problème. Toutefois, lorsqu’elle devient excessive ou conflictuelle pour soi-même – en raison de convictions personnelles, religieuses ou d’un mal-être intérieur – il peut être utile de réfléchir à des stratégies d’apaisement. » Voici quelques pistes de réflexion que je propose à mes patientes : Comprendre les déclencheurs  : notez dans un carnet les moments où l’envie surgit. Est-ce l’ennui, l’anxiété, la solitude, les pensées sexuelles ? Identifier les sources aide à reprendre le contrôle. Trouver des alternatives saines  : remplacez ces moments par d’autres activités satisfaisantes : sport, écriture, prière, méditation, lecture, appels à un(e) ami(e), ou même des engagements communautaires, comme les groupes LGBT+. Éviter l’isolement  : l’isolement prolongé est souvent un facteur déclencheur. Recherchez des environnements sociaux positifs, où vous pouvez être vous-même. Fixer une intention, pas une interdiction  : au lieu de dire "je ne veux plus jamais me masturber", essayez "je souhaite comprendre ce besoin et y répondre autrement quand c’est possible". Renforcer votre spiritualité ou vos valeurs  : si votre démarche est liée à une foi ou à des valeurs profondes, reconnectez-vous à ce qui vous élève : méditation, prières, lectures spirituelles, ou discussions avec des personnes bienveillantes. Thérapie de soutien  : parfois, la sexualité peut devenir une échappatoire à des douleurs non exprimées. Parler avec un(e) psychologue peut aider à faire la paix avec son corps, son identité, et ses émotions. Vous êtes lesbienne, et cela ne fait de vous ni une personne "anormale", ni "faible" parce que vous ressentez du désir. Au contraire, vous êtes humaine, complète, et digne d’être comprise et accompagnée sans jugement. Si vous ressentez que ce sujet vous échappe, ce n’est pas une honte de demander de l’aide — c’est un acte de force et de dignité. — Dr. L. K. Agbeko, Psychologue clinicien(ne) – Membre de LGBT+ Togo

  • Institution du 30 juin comme Journée Nationale de la Fierté LGBTQ+ au Togo

    LGBT-Togo, organisation représentative de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre, queer, intersexe et alliée au Togo, annonce la proclamation du 30 juin comme Journée Nationale de la Fierté LGBTQ+ au Togo. Cette décision a été prise lors de l’Assemblée générale tenue le 14 juin 2025 à Lomé, à l’issue de consultations internes approfondies. Ce moment historique marque une étape essentielle dans la reconnaissance et la structuration des revendications collectives de la communauté LGBTQ+ togolaise. Le Togo ne reconnaissant à ce jour aucune date dédiée à la célébration de la Fierté, la communauté LGBTQ+ togolaise a décidé de se doter d’un repère symbolique fort. Le 30 juin a été retenu comme point culminant du Mois des Fiertés, célébré dans le monde entier au mois de juin. Cette date permettra de clore chaque année cette période avec dignité, visibilité et solidarité, dans un contexte national encore marqué par des discriminations, des violences, et des lois répressives. Déroulement de l’Assemblée générale du 14 juin 2025 La réunion s’est tenue en présence des membres du bureau exécutif, des délégué·e·s régionaux, des représentant·e·s des groupes communautaires ainsi que des allié·e·s. Les échanges ont porté sur les défis majeurs que traverse actuellement la communauté : arrestations arbitraires, violences physiques et morales, menaces sur la vie privée, et absence de cadre juridique protecteur. À l’unanimité, les participants ont convenu qu’il était urgent de désigner une date de rassemblement nationale, en guise de réponse politique et identitaire. Organisation de la marche annuelle Afin de garantir l’inclusivité et la participation du plus grand nombre, il a été décidé que la marche populaire en lien avec la Journée de la Fierté ne se tiendra pas nécessairement le 30 juin, mais plutôt le dernier samedi du mois de juin de chaque année . Ce choix permet d’éviter les contraintes liées aux jours ouvrables et assure une meilleure mobilisation dans le respect des impératifs de sécurité. Objectifs de la Journée Nationale de la Fierté– Rendre hommage aux personnes LGBTQ+ persécutées ou disparues– Revendiquer l’égalité des droits et la dignité pour tous, sans discrimination– Promouvoir un dialogue national inclusif et respectueux– Appeler à la révision du code pénal togolais, notamment les articles criminalisant les orientations sexuelles et identités de genre– Encourager la création d’espaces sûrs, d’échanges et de solidarité Activités prévues chaque année Des témoignages, ateliers éducatifs, événements artistiques, campagnes de sensibilisation et commémorations seront organisés, en ligne et sur le terrain, afin de renforcer la visibilité et la résilience de la communauté LGBTQ+ du Togo. LGBT-Togo invite toutes les organisations partenaires, les défenseurs des droits humains, les institutions alliées, ainsi que les citoyennes et citoyens togolais à s’unir dans cette initiative pour construire ensemble un avenir fondé sur le respect, l’égalité et la justice. Fait à Lomé, le 16 juin 2025 LGBT-Togo Siège social : Lomé, République Togolaise

  • 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies: LGBT-TOGO plaide pour la révision du code pénal togolais et la pleine reconnaissance des droits des minorités sexuelle

    Déclaration de Adamavo Pascal, Président de LGBT-Togo, à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies À l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies – adoptée le 26 juin 1945 à San Francisco et entrée en vigueur le 24 octobre de la même année – je souhaite, au nom de LGBT-Togo , saluer la portée historique de ce texte fondateur, qui a posé les bases d’un espoir mondial pour la paix, les droits humains et la coopération entre les peuples. Ce document a ouvert la voie à l’émancipation de nombreuses nations, dont celles du continent africain. Il a permis des avancées notables en matière de droits fondamentaux, de lutte contre la pauvreté et de prévention des conflits. Mais aujourd’hui, 80 ans plus tard, il est de notre devoir d’en évaluer la portée réelle pour toutes les catégories de la population mondiale, en particulier les minorités sexuelles et de genre, trop souvent oubliées dans les mécanismes de mise en œuvre des principes de la Charte. LGBT-Togo  tient à rappeler que les principes de dignité, d’égalité et de justice doivent bénéficier à tous, sans discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. En ce sens, nous appelons à une révision urgente du code pénal togolais , qui continue de criminaliser les personnes LGBTQI+, en contradiction flagrante avec les idéaux universels portés par la Charte des Nations Unies. Le maintien de lois répressives contre les minorités sexuelles constitue une entrave grave aux droits humains, à la paix sociale et à l’inclusion. Nous, en tant que citoyens togolais et membres à part entière de la société, réclamons la reconnaissance juridique et sociale de nos droits , notre liberté de vivre, d’aimer, de participer et de contribuer au développement de notre pays. Alors que la communauté internationale commémore cet anniversaire symbolique, LGBT-Togo plaide pour un système international refondé , capable de mieux protéger les plus vulnérables, de garantir l’accès à la justice, et de faire respecter les droits humains pour tous, y compris pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, intersexes et queers. Il est temps d’en finir avec les politiques sélectives, les silences complices et les promesses non tenues. La Charte ne doit pas être un texte d’archives , mais une boussole active , au service d’un monde plus équitable, plus humain et plus sûr pour chacun·e. En cette année de commémoration, nous appelons les Nations Unies, les partenaires internationaux et les dirigeants africains à faire preuve de courage politique , à soutenir les réformes locales favorables aux droits humains, et à faire entendre la voix de celles et ceux qui vivent encore dans l’ombre. Le Togo ne peut prétendre à la paix, à la justice et à l’égalité sans garantir les droits de toutes ses citoyennes et tous ses citoyens, sans exclusion.

  • Témoignage de Sylvie.

    Mariée à un homme, je suis une femme lesbienne — Récit anonyme recueilli par LGBT-Togo Temoignage de Sylvie - LGBT-TOGO Je m’appelle A. Sylvie. Je suis lesbienne. Mais pendant des années, j’ai vécu comme si je ne l’étais pas. Quand je me suis mariée à un homme, ce n’était pas par amour romantique. C’était une décision de survie. Il me connaissait, il savait que je suis attirée par les femmes. Il m’a promis de respecter mon espace, de me laisser être libre. Je me suis dit : peut-être que ce compromis pourrait marcher. Peut-être que je pourrais exister entre deux mondes. Mais j’ai eu tort. Très vite, il est devenu possessif, jaloux, contrôlant . Il fouille mon téléphone, m’empêche de parler aux hommes, m’interdit les moindres gestes d’affection avec mes amis. Il a même écrit en cachette à une amie lesbienne que j’aime beaucoup, en supprimant son nom de mon répertoire pour lui faire croire que c’était moi. Elle m’a tout raconté. Elle a coupé les ponts avec moi. J’ai perdu une sœur de cœur à cause de lui. Et plus le temps passe, plus je me rends compte que je me suis reniée moi-même . Je n’aime pas les hommes , je ne désire pas cette vie . Mon cœur bat ailleurs. Ce que je vis aujourd’hui, ce n’est pas de l’amour, c’est une prison. Même quand je ressens de l’affection pour une femme, je dois le cacher. Même mes enfants sentent que je ne suis pas moi-même. Je veux redevenir qui je suis vraiment  : une femme lesbienne, libre, debout, digne. Mais j’ai peur. Peur de tout recommencer. Peur du regard des autres. Peur de briser ce que j’ai construit matériellement. Et pourtant… je ne peux plus continuer à trahir mon âme . Je ne veux plus être mariée à un homme qui me fait sentir coupable d’être qui je suis. Je veux aimer une femme. Je veux être moi. ⚠️ Note importante Les propos tenus dans ce témoignage relèvent de l’expérience personnelle de son autrice. Ils ne reflètent pas nécessairement la position officielle de LGBT-TOGO. LGBT-TOGO décline toute responsabilité quant aux opinions, choix ou actions individuels exprimés ou évoqués par ses membres ou contributeurs.

  • Traditions musicales LGBT-TOGO

    Vicky Mawussime, Membre LGBT TOGO Hier , nos traditions musicales LGBT TOGO prenaient vie au rythme des akaya , balafons , djembés , guitares , lithophones  ou pianos … Aujourd’hui , ce sont les tables connectées , les outils numériques  et l’intelligence artificielle  qui élargissent à l’infini le champ des possibles. Chers artistes lesbiennes, trans, gays, bisexuel·le·s et hétéros allié·e·s , cultivez votre créativité, explorez de nouveaux horizons, et faites résonner vos voix à l’ère du numérique. Belle Fête de la Musique  à nos créateurs d’émotions, de cohésion, d’identité et d’unité LGBT+ ! #LGBTTOGO  — là où chaque note devient résistance et chaque rythme, libération. Hier , nos traditions musicales LGBT TOGO prenaient vie au rythme des akaya , balafons , djembés , guitares , lithophones  ou pianos … Aujourd’hui , ce sont les tables connectées , les outils numériques  et l’intelligence artificielle  qui élargissent à l’infini le champ des possibles. Chers artistes lesbiennes, trans, gays, bisexuel·le·s et hétéros allié·e·s , cultivez votre créativité, explorez de nouveaux horizons, et faites résonner vos voix à l’ère du numérique. Belle Fête de la Musique  à nos créateurs d’émotions, de cohésion, d’identité et d’unité LGBT+ ! #LGBTTOGO  — là où chaque note devient résistance et chaque rythme, libération. Hier , nos traditions musicales LGBT TOGO prenaient vie au rythme des akaya , balafons , djembés , guitares , lithophones  ou pianos … Aujourd’hui , ce sont les tables connectées , les outils numériques  et l’intelligence artificielle  qui élargissent à l’infini le champ des possibles. Chers artistes lesbiennes, trans, gays, bisexuel·le·s et hétéros allié·e·s , cultivez votre créativité, explorez de nouveaux horizons, et faites résonner vos voix à l’ère du numérique. Belle Fête de la Musique  à nos créateurs d’émotions, de cohésion, d’identité et d’unité LGBT+ ! #LGBTTOGO  — là où chaque note devient résistance et chaque rythme, libération.

  • Choisir mon genre, c’est affirmer ma liberté

    Amevi Antoine Je m'appelle Amevi Antoine , et je suis un·e activiste de LGBT+ Togo , une organisation qui lutte pour la reconnaissance, la dignité et la sécurité des personnes LGBTQIA+ dans un pays qui, trop souvent, fait semblant que nous n'existons pas. Mon combat ne s’est jamais résumé à des slogans. Il est né d’une certitude intime, d’un choix que j’ai porté longtemps dans le silence : mon genre ne change pas par hasard, il est le fruit d’un cheminement unique et personnel . Ce choix-là, je l’ai fait pour moi, malgré la peur, malgré les regards, malgré les lois. Mon genre Pendant longtemps, j’ai dû vivre une double vie. J’étais ce qu’on attendait que je sois en public, et qui j’étais vraiment dans mes pensées. Ce décalage m’a brisé. Et puis un jour, j’ai compris que je ne pouvais pas attendre que le monde change pour me reconnaître : c’est moi qui devais incarner ce changement . Depuis ce jour, je me tiens debout. Pas toujours sans trembler, mais toujours en avançant. J’ai rejoint LGBT+ Togo , parce que je crois qu’un pays ne se construit pas en effaçant les voix différentes, mais en leur donnant un micro. Quand je dis à d'autres jeunes que leur genre est une liberté, pas une honte , je vois leurs yeux s'illuminer. Et je sais que mon combat n’est pas vain. Nous ne voulons pas l’impossible : nous voulons vivre. Aimer. Travailler. Être nous-mêmes. Oui, notre société a encore peur de ce qu’elle ne comprend pas. Mais le changement ne vient pas par hasard , comme le dit si bien ma citation favorite. Il vient de nos choix. Il vient de nos luttes. Il vient de nos existences affirmées. Et tant que je vivrai, je ferai entendre cette vérité : exister n’est pas un crime . Se définir est un droit. Et être trans, non-binaire, gay, lesbienne ou queer ne nous rend pas moins togolais .

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